MON ELIX - LES TEXTES

Les démons sont rarement ceux de minuit
C’est avec toi que je les ai construits
Souligner le sans importance
Même si tout petit
J’en résume l’insuffisance aigrie

Les orages de cet enfer rugissent
Le courage affiche son anonyme
Entre nous y’a plus de balance
La rage a ses dents
Et les Dieux nous regardent
En soupirant

Nous sur cet écran de verre
A nous refaire la guerre
Entre nous sur ce pont
Je poserai ma pierre
Nous sur cet écran de verre
A nous refaire la guerre
Entre nous sur ce front
Je ferai marche arrière
C’est la génération
De cette évolution
C’est ma révolution

Les démons se réjouissent de ce fouillis
De cette colère qui tout maudit
Est-ce la vie qui perd sa chance ?
Ai-je bien tout compris ?
Cette perte d’élégance qui nous nuit.

Je marche dans l’espace et je souris
Tu dis que tout passe, que tout s’oublie
Mais voilà que tout recommence
Que ton démon surgit
Quand la peur devient intense
Je te dis.

Nous sur cet écran de verre
A nous refaire la guerre
Entre nous sur ce pont
Je poserai ma pierre
Nous sur cet écran de guerre
A nous refaire la guerre
Entre nous sur ce front
Je ferai marche arrière
C’est la révolution
De cette évolution
C’est ma révolution

C’est avec nous que tout commence
Avant de déverser l’essence
C’est avec nous que tout s’achève
La vie, la mort, l’enfer, que je t’aime

J’ai plus cherché l’amour
Je voulais plus que ça traîne
Au bout de ce long détour
Ça ne valait plus la peine
Le choc d’un après toi
Sans doute inévitable
Le poids de cette addiction
Te rendait indispensable

Je n’ai pas voulu que tout crève
De pleurer l’insurmontable
Pour moi t’étais cet être
Qui partageait ma table
A genoux dans cette cour
Je ne lirai plus tes lettres
J’appréhende le retour
De ce fouillis qui s’entête

Cent pour cent fragile
Quand tu m'abîmes
Cent pour cent fragile
C’est ainsi que tu me détermines
Mais je ne suis plus fragile
Solaire, solaire, solaire
Perchée dans l’atmosphère
Solaire, solaire
Je redeviens solaire
Cent pour cent fragile
Dans cet ultime
Cent pour cent fragile
C’est pour ça que tu me rembobines
Mais je ne suis plus fragile
Solaire, solaire, solaire
Perchée dans l’atmosphère
Solaire, solaire
Je redeviens solaire.

C’est avec nous que cet échec
Brandit sa plus folle réussite
Les parfums morts se désaltèrent
Te blâment, te repoussent, mon sacrifice

Je n’ai pas cherché l’amour
C’était inacceptable
Le retour de ce concourt
M’était devenu insupportable
Pour ne rien te cacher
Cet irritable extase, ma phase
N’aura pas rassuré
Ce corps devenu impraticable.

I'm not missing her at all

Cent pour cent fragile
Quand tu m'abîmes
Cent pour cent fragile
C’est ainsi que tu me détermines
Mais je ne suis plus fragile
Solaire, solaire, solaire
Perchée dans l’atmosphère
Solaire, solaire
Je redeviens solaire
Cent pour cent fragile
Dans cet ultime
Cent pour cent fragile
C’est pour ça que tu me rembobines
Mais je ne suis plus fragile
Solaire, solaire, solaire
Perchée dans l’atmosphère
Solaire, solaire
Je redeviens solaire.

Quand le soir se referme
Loin de son crépuscule
Elles descendent les ruelles
Pavées de solitude
Un frisson se réveille
Sous les franges d’un grand châle
Et les regards se troublent
Sous le noir de leur kajal
Ce sont leurs voix qui vont briser la nuit
Se plaindre et puis expliquer
Toute leur vie

Elles iront marcher sur le canal
Pour y déverser le poids des larmes
Elles iront marcher à contre vent
Tout réinventer pour leurs enfants

De leurs talons aiguilles
Elles vont soulever la terre
Quand leurs mains se déplient
Pour mieux gémir l’enfer
Un trait noir sur les cils
Le rouge sur les lèvres
Le flamenco se lève
Le flamenco se lève
Leur chant rayé
Parleront de ce sang
Que les toros
Ont perdu en dansant

Elles iront marcher sur le canal
Pour y déverser le poids des larmes
Elles iront marcher à contre vent
Tout réinventer pour leurs enfants

Sur le reflet d’un amour
Que je déguise d’un peut-être
Sur cet échange bien trop court
Le poison se démêle
Si je ne comprends pas toujours
Ce qui se passe dans ma tête
L’illusion et tes contours
M’inspirent de bien-être
Si la raison défie la passion
C’est que l’instinct vit dans sa mission
Si l’intention se projette soudain
Mon coeur, lui, suit ton chemin

Vas-y doucement,
Laisse que la nuit dure plus longtemps
Vas-y doucement,
Laisse la trainer sur de vieux amants

Sur le reflet de tes rêves
J’y revois nos anciens jours
La tendresse m’interpelle
A l’aube de ton retour
Pour tes yeux, pour ton amour
Il se peut que je disparaisse
Pour l’élan d’un nouveau jour
Je me sens presque prête
Tant de promesses perdues dans ces rêves
Se promènent sur des fleuves éphémères
Même si demain n’a pas de retour
Rien ne s’obtient sans un peu d’amour

Vas-y doucement,
Laisse que la nuit dure plus longtemps
Vas-y doucement,
Laisse la trainer sur de vieux amants

Si je veux tout foutre en l'air
C'est que ma vie est un enfer à New York
J'me fous bien des études
Tout ce qui compte c'est l'attitude à New York
Faudrait que je me désaltère
Dans le puit de tes mystères mais qu'importe
Ou bien que je considère
Que je me perds sans un repère devant ta porte

Aligoa
Tout ça pour toi
J'ai l'ambition qui bat très fort
Allez bouge et bouge encore
Aligoa
Tout ça pour toi
Est-ce que tu m'aimes encore ?

Je me bourre de solitude
J'ai le moral en confiture à New York
Mais bon faudra m'y faire
Ou je me prive de ton dessert d'un temps fort

Aligoa
Tout ça pour toi
J'ai l'ambition qui bat très fort
Allez bouge et bouge encore
Aligoa
Tout ça pour toi
Est-ce que tu m'aimes encore ?

J’entends
J’attire
Les pires satires
Je me sens fléchir
Où est donc passé mon avenir ?
J’apprends
J’inspire
De sombres délires
Je surprends mes rires
Ces mots pendus dans mes soupirs
Je repeindrai ton nom sans vitriol
Repoussé en toi toutes ces idées folles
La tentation du pire
Qu’est-ce que tu me fais dire ?

J’attends
Je m’étire
J’évite les tirs
Je ne veux plus me mentir
Je me passerai bien de ce que t’as à me dire
Le côté brute réservé à ton apparence
Ce petit navire paumé qui me ressemble
La tentation du pire
Qu’est-ce que tu me fais dire ?

Dans ces bémols qui te résument si bien
Sur cette pente je me dis que demain
Tous les regrets m’emporteront
Dans ces bémols lâchés sur ton chemin
Et ce grand soleil entre mes mains
Tous les regrets t’emporteront

Je surprends
L’usure
De toutes ces blessures
Je n’ai plus que cette échelle
Je me sens pousser, pousser des ailes
Je ne marcherai plus jamais à reculons
La force de ne plus me taire a trouvé sa raison
La tentation du pire
Qu’est-ce que tu m’as fait dire ?

Dans ces bémols qui te résument si bien
Sur cette pente je me dis que demain
Tous les regrets m’emporteront …

Nous nous croiserons un jour c’est certes
A l’ombre d’un détour
Main dans la main en forme de cercle
La joie qui nous découvre
Nous serons la vie sous toutes ses formes
Nous serons la force sans uniforme
Nous serons sans bruit et sans réformes
Nous serons enfin ceux que nous sommes

Feel the music
Can you feel the music

Nous serons l’amour et sa patience
Un élan d’indulgence
Nous serons cette voix si rassurante
Un courant qui balance
Nous serons ces fleurs que tout élève
Nous serons ces feuilles et tous ces chênes
Nous serons la mer et ses trésors
Nous serons tous ces poissons qui dorment
Feel the music,
Can you feel the music.

Nous serons musique
La musique, mon Elix,
Nous serons musique
La musique, mon Elix.
Feel the music,
Can you feel the music.

Nous serons le temps sans toutes ses heures
Nous serons le ciel et ses couleurs
Nous serons ces terres que l’on récolte
Nous serons ces notes qui nous emportent
Nous serons le jour et toutes ses nuits
Nous serons la passion qui revit

Nous serons musique
La musique Mon Elix

J’ai revu Marie Louise
Je l’ai vu pressée
Elle s’échappait de cette église
Embarrassée
Ses mains couvraient sa peau
Ses yeux mi-clos
Comme une prière sur les lèvres
La peur sous le chapeau
De ses cheveux longs
Couverts d’une sorte de poussière

J’ai croisé Marie Louise
Sans lui parler
J’ai deviné ce qui comprime
Un coeur blessé
Elle qui n’avait que Dieu
Son seul allié
Il tourne le dos à ses larmes
Elle seule devant les cieux
Pouvait rêver
Voilà qu’elle tombe sous le charme

Sur ta tombe se désoleront
Les intentions de ces paroles si sombres
Marie Louise tiens bon
Suis le grand pardon
Qui torture tes lèvres, tes lèvres
Marie Louise tiens bon
Fuis l’adoration
De cette soutane qui te soulève
Marie Louise tiens bon.

J’ai rêvé de Marie Louise,
Qu’elle reposait
Au coeur d’un cercle blanc qui la berçait
Le chagrin bien trop gros
Un lame, sa peau
Avait endormi sa fièvre
Pour un instant de trop
Le poids de ses mots
Voulait que son âme s’élève

Sur ta tombe se désoleront
Les intentions de ces paroles si sombres
Marie Louise tiens bon
Suis le grand pardon
Qui torture tes lèvres, tes lèvres
Marie Louise tiens bon
Fuis l’adoration
De cette soutane qui te soulève
Marie Louise tiens bon.

Ecoute la nuit sur ces rivages
Elle n'est plus vraiment sage
Entre les murs de mes saisons
Elle se dit responsable
Si je l’interpelle encore plus fort
C’est que l’aurore, l’aurore
De sa lumière repeint le décors
Et je fonds sans son encore,

Sur les sanglots longs de Paul Verlaine,
Je t’emmène,
Sur les sanglots longs de Paul Verlaine,
Je t’emmène.

Pourquoi le regret que tout s’efface
A envahi l’espace
Si j’ai jadis tout fait semblant
Le coeur m’en débarrasse
Défait de moi ton avenir
Laisse le s’ouvrir, courir
Comme un poème
Récrit les lignes qui te semblaient si vides.

Sur les sanglots longs de Paul Verlaine,
Je t’emmène,
Sur les sanglots longs de Paul Verlaine,
Je t’emmène.

Entre les bosquets de la Reine
Qui précèdent les allées du Roi
Entre ces fleurs je me relève
Un coeur léger revient à moi
Te souviens-tu encore Ma Reine
Du parfum des roses ici bas
Pour toi je l’ancre dans mes veines
Retrouve le à travers moi.

Je sens combien je sens Ma Reine
Toutes ces pensées qui pleurent sans toi
La rosé sur ces feuilles s’éveille
Tu es partout, Tu es bien là.

Entre les bosquets de la Reine
Qui précèdent les jardins du Roi
Je la devine belle autrichienne
J’entends ses rires, j’entends sa joie
Quelle est cette vibration nouvelle
Que tu as fait jaillir en moi
Si je cherche si je t’appelle
C’est qu’ici tout n’est que toi.

Te souviens-tu encore Ma Reine
Du parfum des roses ici bas,
De leur couleur et de ces ailes
De sont leurs pétales en soie
Si tu savais, savais Ma Reine
Quand la pluie pleure ses secrets
Cette tristesse qui était la tienne
Je la ressens à mes côtés.

 She just wants to rock & ​roll

Sous l’élégance de ta robe
Tes pas progressent sur le gravier
Et les roses se hissent en silence
Pour sur ton passage s’incliner
Te souviens-tu encore Ma Reine
Du parfum des roses ici bas
Je les respire à perdre haleine
Retrouve les à travers moi